top of page

Découverte d'un milieu renaturalisé à la confluence de la Loue et du Doubs

Dernière mise à jour : 11 mars 2023

Tiré du GOJ-Infos - 23 Novembre 2019


En cette matinée automnale de novembre, c’est sur le parking de l’église de Parcey que le rendez-vous est donné pour cette sortie dont l’objectif est de prospecter un milieu renaturalisé après des travaux d’aménagement à la confluence de la Loue et du Doubs.

À 8 heures, ce sont 16 participants qui se tiennent fin prêts pour cette matinée de découverte. Quelques brèves observations et écoutes autour de l’église permettent d’apprécier le vol rapide d’un faucon crécerelle, le cri bref du pic épeiche, et ceux plus sonores des choucas des tours et de la pie bavarde.

Puis le cortège des véhicules s’ébranle et prend la direction du golf de Parcey. À notre gauche, La Loue roule une eau claire et les bottes ne sont pas superflues sur les sentiers boueux où nous progressons lentement. L’occasion d’apercevoir brièvement un harle bièvre au bord de la rivière et de suivre d’arbre en arbre un pic épeiche, une mésange charbonnière et un rouge-gorge. Un grimpereau des jardins nous avertit de sa présence tout en restant invisible dans les branchages. Un arrêt prolongé permet aux plus chanceux d’assister au passage éclair d’un martin-pêcheur, les autres observateurs se contentant de l’identifier par son cri aigu. Deux buses variables en vol et une grive perchée au loin complètent les observations en ce lieu. Reprenant notre progression, nous arrivons à la confluence des deux rivières. L’espace élargi de ce lieu promet de bonnes découvertes. C’est effectivement le cas avec deux verdiers perchés sur la rive opposée du Doubs, une corneille, une mésange nonnette apparaissant furtivement ici et là, une femelle de harle bièvre remontant le courant, un martin-pêcheur à nouveau, un cormoran, puis les appels des geais, du bouvreuil , des merles et d’une grive draine. Quelques mètres plus loin, une famille de cinq cygnes tuberculés flotte mollement dans une zone plus calme de la rivière.



Délaissant La Loue, nous nous engageons sur le sentier bordant le Doubs quand soudain notre attention est captée par le vol d’un autour chassant un petit groupe de pigeons ramiers. Prédateur et proies disparaissent rapidement derrière un rideau d’arbres. Néanmoins, quelques observateurs à l’œil exercé auront eu le temps de remarquer qu’un des pigeons avait abandonné quelques plumes de sa queue au bec crochu du rapace. Après cet épisode mouvementé, les lieux ayant retrouvé leur calme, nous pouvons suivre les évolutions de plusieurs chardonnerets et les vols lents du milan royal et de la grande aigrette, le bouvreuil entonnant par instants son cri plaintif en sous-bois.



Un peu plus tard, un secteur inondé du sentier nous barre le passage et nous décidons de prendre un autre chemin nous ramenant directement vers le terrain de golf. Ici, le soleil montrant quelques rayons bienfaisants, nous nous attardons longuement. L’occasion d’observer une bonne quinzaine d’espèces bien indifférentes au va-et-vient des golfeurs et des ornithologues : corneille, merle noir, bergeronnette grise, pinson des arbres, martin-pêcheur, héron cendré, mésange nonnette, pic épeiche, bouvreuil pivoine, pivert, mésange charbonnière, gallinule poule d’eau, pic épeichette, mésange à longue queue, mésange bleue, gros-bec casse-noyaux. C’est sur un effectif total de 38 espèces que se conclut ce périple automnal.


D.G et H.E

bottom of page