Protégeons
les oiseaux
ensemble
Hirondelles de nos villages
L'enquête « Hirondelles de nos villages » a été lancée en 2004, en partenariat avec le Parc Naturel Régional du Haut-Jura, afin d’étudier les populations des hirondelles rustique et de fenêtre dans une dizaine de villages du département. Cette enquête a permis à ce jour de suivre l’évolution de ces deux espèces menacées, entre autres, par l’effondrement des populations d’insectes et la modification des pratiques agricoles. Après presque 20 ans d’étude, cette enquête, qui demande un investissement important, mérite d’être redéfinie pour l’année 2022 et les effectifs de ses observateurs étoffés. Le protocole 2021 de cette enquête est disponible sur le site.
Recensement des hivernants
Le recensement des oiseaux qui hivernent dans le département du Jura est assuré par une petite équipe d’observateurs qui, chaque année, recensent d’octobre à mars les hivernants sur les secteurs suivants : Vallée du Doubs, Bresse Nord et Sud, Chalain, Chambly, Val, Vouglans, Blye et Coiselet. Ces comptages permettent d’apprécier sur un temps long l’évolution des effectifs des oiseaux hivernants et les changements intervenus au cours des dernières années dans le calendrier des migrations.
Protection
Le GOJ s'implique régulièrement dans divers dossiers concrets de protection des espèces et de leurs habitats. Le GOJ siège au Comité de pilotage Grand Cormoran. Il a mené des actions contre les campagnes d’empoisonnement des campagnols à la bromadiolone. En lien avec l’OFB, il agit contre les destructions de haies en cours dans le département.
Le GOJ participe aux réunions de définition des arrêtés de biotope et veille à leur application. D’une façon générale, le GOJ propose un avis motivé lorsque des travaux, modestes ou de grande ampleur, peuvent menacer des espèces protégées et des milieux sensibles. Le GOJ assume ainsi une fonction d'alerte des services de l'État et joue un rôle d'information et de sensibilisation des élus du département.
Vous avez trouvé un oiseau ?
01
Ne vous précipitez pas
« De nombreuses personnes, pensant bien faire, ramassent les jeunes oiseaux et les déposent au centre de sauvegarde le plus proche. Dans la majeure partie des cas, ces oisillons ne sont pas en détresse, il suffit simplement de les mettre hors de danger à proximité de l’endroit où ils sont découverts. Sachez qu’un oisillon est un être très fragile et son transport vers un centre risque de lui être fatal alors qu’il n’était pas forcément en danger ! » alerte Anne-Laure Dugué, responsable du programme faune en détresse à la LPO. (source : 30millionsdamis.fr)
02
Observez autour de vous
Avant toute chose, déterminez la situation : un oisillon tombé du nid ? un animal blessé ? Dans le cas d'un oisillon, les parents sont sans doute en train de chercher de la nourriture à proximité ou attendent que le danger (vous) s'éloigne. Si vous avez le moindre doute, nous vous conseillons d'appeler le centre de soin le plus proche (Athenas, dans le 39) ou un vétérinaire pour vous informer.
03
Agissez avec précaution
S'il s'agit d'un oisillon, placez-le en hauteur, à l'abri des prédateurs, idéalement dans une boîte ouverte fixée à un arbre pour que les parents puissent continuer à le nourrir. Essayez de le manipuler au minimum.
S'il s'agit d'un oiseau blessé, faites attention à vous. Bien qu'affaibli, un coup de bec d'échassier ou de serres peuvent être dangereux. Portez des gants et placez délicatement un linge sur l'animal : assurez-vous de recouvrir sa tête et maintenez ses ailes contre son corps pour le mettre dans un carton troué, adapté à sa taille. Gardez le carton dans un endroit calme, dans l'obscurité et attendez les instructions du refuge le plus proche de chez vous (Athenas, dans le 39).